Chez Flying Cars, le cœur de notre valeur, c’est d’abord une méthode déposée qui aligne le modèle, la marque de fabrique, les preuves et le score. Car la… marque des Entreprises avec un grand E, c’est la force d’un modèle unique, aligné sur ce qui fonde leur valeur, leur engagement.
Dans la méthode remarquable®, il y a 12 livrables de création de valeur. La gouvernance est l’un de ces livrables ; elle sert cet alignement, à la jonction de l’histoire et de la trajectoire.
Pourquoi la gouvernance ?
Parce que l’entreprise (mais c’est valable pour une association aussi…), ce n’est pas juste un modèle économique.
C’est un triple modèle : économique, social, opérationnel.
L’économie sans le social, c’est du cynisme. Le social sans l’économie, c’est de l’angélisme. L’opérationnel sans les deux autres, c’est de l’agitation ou du productivisme ; Ou bien une injonction contradictoire quand on demande de faire +10% sur les ventes tout en s’impliquant aussi dans une action solidaire en entreprise.
Pour réussir, il faut une stratégie claire, partagée et souple. Il faut une organisation claire, dans laquelle chacun trouve sa place, grandit et contribue. Il faut une collaboration effective à chaque échelon de l’organisation.
Donc il faut de la gouvernance.
La gouvernance, c’est «the glue that holds things together ».
La gouvernance, c’est un peu comme l’électricité. Tu sais que c’est essentiel quand il n’y en a plus.
Quand elle manque, on a :
- Un climat de défiance, de désengagement…
- Une perte de repères sur la stratégie et la roadmap…
- Une baisse rapide de résultats rapides et de la qualité…
- Une marque tiède, qui ne rayonne pas (marque commerciale / employeur)…
Notre définition chez Flying Cars© de la gouvernance ?
C’est l’art d’imaginer et de tenir à tout moment le bon modèle d’empowerment, dans lequel chacun peut apporter sa meilleure contribution et comprendre ce que fait son voisin.
Empowerment vous dites ?
Pas une gouvernance… mais 4, pour résoudre les problèmes de toujours.
La gouvernance est soit tournée vers l’interne. Elle clarifie la stratégie, ajuste l’organisation, fluidifie la collaboration. Stratégie, organisation, collaboration ? Les 3 problèmes de toujours…
La gouvernance est soit tournée vers l’externe. Elle clarifie le rôle de l’entreprise dans son écosystème, ajuste ses alliances et protège ses intérêts stratégiques.
Il n’y a pas une gouvernance mais 4 :
- stratégique,
- opérationnelle,
- scientifique
- et tournée vers les parties prenantes (shareholders/stakeholders).
D’ailleurs une gouvernance réussie, c’est l’art de bien séparer les 4 mais de les traiter ensemble.
Qu’est-ce qu’on change pour faire mieux ?
La seule vraie question stratégique est celle-ci : qu’est-ce qu’on change ensemble pour faire mieux ? Le problème ? La complexité. Mais l’art de bien gouverner, c’est d’abord de maintenir un rêve d’entreprise actionnable avec 3 finalités claires et simples :
1) L’art de protéger et développer les interêts stratégiques de l’entreprise :
- Internes : apporter une supervision du projet d’entreprise, garantir la bonne conduite des grands choix stratégiques, ses investissements, sa création/partage de la valeur…
- Externes : développer des alliances et des relations hautes avec l’écosystème de l’entreprise pour son développement et son rayonnement.
- Globale : veiller au bon alignement du modèle économique, du modèle social et du modèle opérationnel de l’organisation.
Comment ? Par les instances…
- Des comités peu nombreux mais clairs (parfois avec une durée de vie limitée pour résoudre un problème clé, un pivot, une levée, un projet spécial)
- Un Advisory Board composé d’entrepreneurs
- Le bon niveau d’engagement avec les actionnaires, au bon moment de la course du projet (pas la même chose quand on est une start-up ou une scale-up…)
2) L’art d’organiser la subsidiarité :
- Le rôle des personnes à leur juste place dans l’organisation, en mettant chacun en situation de réussir et contribuer efficacement.
- En distinguant constamment ce qui est stratégique de ce qui est opérationnel.
- En se rappelant que rien n’est définitif mais adapté aux enjeux du moment (donc s’il faut faire évoluer la gouvernance souvent, tant mieux.
Comment ? Par les personnes et les process…
- En écrivant des règles d’engagement qui forment un contrat clair et sert de référentiel à tous.
- Des organisations structurées en communautés créatives (projets ou thématiques).
- Un soin particulier mis sur le management et sa formation (à la facilitation, aux missions transversales, au pilotage du plan global…).
- Un claire articulation ce qui est du court terme, du moyen terme, du transversal.
- Et en n’oubliant pas l’engagement collaborateurs (impact métier et solidaire).
3) L’art de rendre commun ce qui est important :
- L’expression d’un projet d’entreprise… « SMART » qu’on décompose chez Flying Cars© comme suit : singulier, mesurable, actionnable, réjouissant, transformatif !
- Des leviers concrets pour travailler, échanger, partager, célébrer et organiser les retours sur expérience et mettre en commun, sans oublier la formalisation qui va avec.
- Faire des OKR un sujet d’échanges fréquents et d’amélioration (vraiment) constant.
Comment ? Par la communication…
- Des rituels peu nombreux mais collectifs : à tous les échelons (équipes, Codir/Comex, entreprise, CA..) et des formats engageants : exemple, un live régulier de la direction avec des Q&As…
- Des outils de communication avec des règles claires (non, Slack ne sert pas à remplacer les moments ensemble en vrai).
- En matérialisant cette gouvernance de façon claire (du guide collaborateurs jusqu’à la signalétique de votre entreprise…).
- Sur-communiquer en interne doit être une habitude. C’est le 1er job de tout manager.
Le R.O.I de la gouvernance est évident !
Pour que la gouvernance soit un levier utile, il faut être clair sur les attendus.
Chaque entreprise a ses enjeux et un R.O.I recherché.
Pour en lister certains :
- Développer les affaires publiques et relations extérieures
- Soutenir le leadership par le service et l’impact
- Renforcer la transparence (et la bonne compréhension de ce qui est confidentiel, protégé, public)
- Renforcer la cohésion (pour la stratégie et les opérations)
- Améliorer l’agilité
- Améliorer la culture de l’entreprise…
- Mieux cadrer les priorités stratégiques et opérationnelles
- Développer l’engagement et le registre des valeurs
- Favoriser concrètement l’esprit d’entreprendre
- Créer plus de transmission (entre les seniors et les juniors par exemple)
- …
C’est une manière aussi de développer un vrai « Collectif » :
«Une manière de fonctionner libre et responsable, qui n’est pas dans le commandement ou le contrôle.» – Michel Aballea, ex-DG Décathlon
Trois questions pour avancer.
#1. Qui est garant de la gouvernance dans l’entreprise ?
A chaque gouvernance son leadership :
- Gouvernance stratégique : Comex, DG, Fondateurs
- Gouvernance scientifique : la science, la recherche avec le concours de personnalités extérieures
- Gouvernance opérationnelle : Codir, Comex et… tous les patrons d’équipe (N-1)
- Gouvernance externe (share / stakeholders) : Président / DG, Fondateurs
#2. Pour que la gouvernance fonctionne, faut-il commencer par soi ?
Comme disait Rabelais : “Comment pourrais-je gouverner autrui, qui moi-même gouverner ne saurais ?”
Et là on vous laisse y songer :).
#3. Comment bien aborder le sujet ?
Il s’agit ici de répondre à 4 questions clés. Ne pas croire qu’elles sont évidentes en soi…
Question #1 :
A quel stade en est réellement mon projet ? Start-up, Scale-up ? Industriel ?
Question #2 :
Quels sont les problèmes plus urgents à régler ? Stratégie ? Organisation ? Collaboration ?
Question #3 :
Qui sont les acteurs clés à engager et mobiliser ? Shareholders ? Stakeholders ? Équipes ?
Question #4 :
Quelles instances, organes, rituels en place ? Ce qui fonctionne ? Ce qui coince ?
Pour en savoir plus :
Découvrez la méthode Flying Cars :
👉 https://www.flyingcarscollective.com/methode/
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👉 guillaume@flyingcarscollective.com
